Sortir du schéma : Sortir du schéma - Exposition en duo avec Léa Dumayet & Morgane Porcheron
La Galerie UN-SPACED est heureuse de vous présenter:
"SORTIR DU SCHéma" avec Léa Dumayet & Morgane Porcheron
Entre nature, architecture et industrie, qui rassemble sculptures, installations, vidéos et photographies
Un poéme de David Oggioni
Une fève deux artistes
un trois pièces au rez-de-chaussée sans paillasson
la nature dans l’industriel et vice-versa
du ciel de la terre et de la sève urbaine
et d’un coup d’entre les briques
un semeur un performeur
une lumière entre deux lignes plusieurs lignes
pour deux destins
au sein des socles déstructurés,
dialogue parsemé sous nos
pas l’espace fluorescent
qu’autant de feuilles exhortent la cire
qui rêve-sève au bout des tiges
alors soudain du terreau
deux serpents charmeurs
œuvrent en mouvance sans frontières
prosodient la nuance des métaux,
dansent en rouleaux
dompter laisser-aller
sortir des schémas
n’être obligé.e.s à rien mouvement action passage
et d’un grand coup
des contre-rimeurs se détachent
vu du pont, dialoguent avec le large
résonnent avec l’univers;
structure à niveau, toujours flottants
fragilité précarité fêlure dans l’armature
mutation sous jacente sous la peau
en un essai permanent
sachant que ça peut faire mal
trois performeurs du
mur de briques qui
s’effritent puis s’effacent et d’un coup la vie
traverse la projection
emporte synchrone l’obstruction
se redresse s’établit
fondant sous la dalle
s’empile dans l’emporte-pièce
une autre performeuse,
aux feuilles multicolores
affectueuse anamorphoseuse
la fille qui joue de l’air
dans l’inframincitude
d’une piece à l’autre s’échappe
s’envole tournoie, va et vient
regarder les autres
apprendre de l’erreur
jusqu’au rayon sauveur
Une graine deux cocons
tous performeurs
cinq ratons laveurs
leurs corps en vibrations suspendues,
se regardent s’évitent s’aident
se portent s’aiment
tournent fragments entrelacs
ondées sanglées,
s’agitent et vivent de flux transi
rehaussé.e.s d’humanité.e.s
d’un coup un météore et plus de performeurs ni de semeurs
mais à midi ta trace dans l’horizon